Le deuxième film de Imamura est une commande pour laquelle il avait néanmoins les mains libres pour l'intrigue, à partir du moment où le chanteur Frank Nagai pouvait être présent. Il est même le narrateur de cette histoire relativement courte (52 minutes) qui ressemble par certains aspects à Sept ans de réflexion de Billy Wilder. C'est celle d'un mari, dominée par sa femme, et qui passe un week-end sans elle, comme pour tester sa fidélité. Rien à voir avec les longs-métrages futurs du cinéaste mais le sujet, très léger, est maîtrisé, avec un sens du burlesque plutôt convaincant. Sans doute un film insignifiant dans la carrière d'Imamura mais cela reste un plaisir immédiat non négligeable.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50

Créée

le 14 mai 2023

Critique lue 13 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 13 fois

1

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

80 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

74 j'aime

14