L'ego du stade
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Diamantino, star du football portugaise qui n’est pas sans rappeler Cristiano Ronaldo, loupe un penalty lors de la finale de la Coupe du Monde. S’en suit une descente aux enfers, entre enquête financière, sœurs castratrices et manipulations politiques…
Voilà le pitch du film de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt, satire qui traite de sujets graves avec légèreté. La crise des migrants, la montée des partis d’extrême-droite et du populisme en Europe, la surveillance de masse, ou encore le culte de la personnalité sont traités à travers le prisme d’un humour absurde. Diamantino, star du ballon rond semble incapable de la moindre pensée et se fait ballotter par les événements, subissant les décisions des autres sans la moindre remise en question.
Débile Diamantino ? Surement, mais pas plus qu’un autre… Si le ton du métrage est léger, il reste un gout un peu amère à la fin, car finalement le joueur de foot nous renvoie à nous-mêmes, incapables de réagir sereinement face aux défis qui se posent devant nous aujourd’hui. Sous le couvert d’une satire d’un joueur de football, c’est donc toute notre société qui en prend pour son grade. Diamantino nous fait rire et réfléchir, pas si mal pour quelqu’un qui n’a rien dans la cervelle !
Critique à retrouver ici : https://whitelodge.fr/2018/09/08/etrange-festival-2018-jour-3-du-foot-et-des-chiens-avec-diamantino/
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Créée
le 13 sept. 2018
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