Après des mois de tentatives avortées, j'ai finalement trouvé le courage de regarder cette nouvelle preuve de la vitalité du cinoche français qui ne peut s'empêcher de faire du cinéma d'auteur même quand il fait du genre (du ciné d'auteur de genre, ou de genre d'auteur, quoi). Tout le monde se croit donc au théâtre et déclame des textes ineptes dans des décors artistiquement laids. Heureusement pour l'harmonie du post-apo international, le casting termine dans une carrière abandonnée.
Bon, c'est pas pour dire, mais y'a quand même aucun scénario là-dedans. Sorti de Soral qui fuit au p'tit bonheur la chance, poursuivie par les méchants vicaires de Bohringer et protégée par le pseudo-vétéran d'on ne sait quoi Gégé Klein, roi de la dépanneuse du futur, bah y'a rien. Quelques séquences réalisées n'importe comment (les rebelles de Liberté dont on ne perçoit pas très bien les motivations) et zou, c'est fini. Mais pas sans qu'on se soit bien fait chier, quand même. Enfin c'est un nanar mineur digne représentant de notre patrimoine à regarder en mangeant, ça passe mieux.