Dans un monde futuriste post-apocalyptique, Anna une jeune prostituée est témoin d’un meurtre au cœur de la cité souterraine. Cette dernière parvient à s’enfuir et va trouver refuge auprès de Diesel, un être solitaire portant fièrement une coupe mulet.
Réalisé par l’américain Robert Kramer, si son nom ne vous dit rien, pas d’inquiétude, malgré une dizaine de film à son actif, il n’y en a aucun de notable, si ce n’est ce nanar (mais pas pour les bonnes raisons). En effet, Diesel (1985) traîne une solide réputation dans la sphère nanardèsque et pour cause, le film s’avère tellement pété de toute part que l’on ne parvient absolument pas à le comprendre. Scénario abscons, dialogues totalement creux et acteurs amorphes ou en roues libres, on peut s’estimer heureux que notre calvaire n’excède pas les 75min.
Quand la France s’essaie au cinéma SF post-apo tout en voulant se la jouer intello, ça donne ça. C’est purement et simplement foiré, les mecs nous ont chié une intrigue à la mords-moi-le-nœud. On ne pourra pas non plus se rabattre sur le casting, entre le bucheron Gérard klein (littéralement sous Tranxène et affublé d’une fucking coupe mulet), d’une Agnès Soral aux abonnées absents et d’un Richard Bohringer qui cabotine (comme à son habitude), finalement, à part Niels Arestrup, il n’y a pas grand-chose à retenir.
Dans le même registre mais en bien plus fun et mémorable, la France avait une fois de plus tentée de s’orienter vers la SF post-nuke avec Terminus (1987) mais là aussi, sans y parvenir. Ici, Robert Kramer se plante lourdement, voulant associer la SF au cinéma français auteurisant, sauf que l’on s’ennuie ferme et que l’on n’y comprend que dalle.
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« - C’est pas facile de faire parler de la viande hachée hein ?
- Dit moi s’qui faut qu’je fasse alors ?
- Faut que tu trouves ton style. Surtout avec quelqu’un qui a des couilles. Et lui il en a tu vois. Dégage. »
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