Deux solitaires, deux types de solitude, deux façons de l'envisager.
Pour l'un état passager, dû aux circonstances, une condition professionnelle.
Pour l'autre nécessité vitale, due à l'essence même de la vie, une conviction personnelle.
L'un se sait seul, l'autre ne croit pas l'être.
Deux solitaires, en un lieu solitaire, joignent leur solitude.
L'un et l'autre par devoir ?
Protection des civils pour le militaire, aide du prochain pour la religieuse ?
Plus de différences que de ressemblances en apparence.
Pas d'interférences, l'un et l'autre sont libres de revenir sur cette solitude : ils n'ont pas à se préoccuper de l'avis du monde mais du leur seul.
L'estime de soi, et les principes, dus ou non à la civilisation alors bien lointaine, vont avoir de la place pour s'exprimer.
Celui qui croit être seul cherche à rompre sa solitude avec celle qui est persuadée qu'elle n'est pas seule. C'est ballot.
L'être humain est-il réellement incapable de supporter la solitude ? Je demande.
Je reconnais que j'aurais pu faire des phrases un peu moins découpées à la hache émoussée mais je préfère retourner visionner Mr Allison et la nonne pour la énième fois. Ils vont attraper une tortue, j'en ferais bien une soupe. Il faudra que je revienne arranger cette critique pour vous causer un peu mieux du film.