#Bringbackourgirls
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Joli dessin animé, utilisant plusieurs techniques (3D, 2D, photographies), mettant en scène une héroïne atypique (une metisse kanako-française, oui je sais les kanaks sont des français...) dans le Paris de la Belle Epoque, où elle va croiser, grâce à son ami Orel, de grandes figures historiques : Marie Curie et ses filles (dont la jeune Irène), Louis Pasteur, Claude Debussy, Pablo Picasso, Claude Monet, Auguste Renoir, Colette, Henri de Toulouse-Lautrec, Erik Satie, Chocolat, Edgar Degas, Auguste Rodin, Camille Claudel, Marcel Proust, le Prince de Galles Edward (futur Edward VII), Gustave Eiffel, Alberto Santos-Dumont, Sarah Bernhardt et Louise Michel notamment, car j'en ai forcément oublié.
Même s'il y a des incohérences sur la possibilité que tout ce beau monde ait pu être présent en même temps dans notre capitale, je n'ai pas boudé le plaisir de les reconnaître, et cela pourra alimenter les discussions entre parents et enfants sur la grandeur de ce qu'ont accompli ces personnalités.
Le prétexte de ces rencontres : une enquête sur les enlèvements de plusieurs petites filles dans Paris, qui seraient perpétrés par une société secrète, les Mâles Maîtres, par ailleurs coupables de vols spectaculaires.
Par moments naïve, l'histoire nous montre pourtant des moments "durs" (par exemple, remarquable première rencontre entre Dilili et Leboeuf, le chauffeur d'Emma Calvé, cantatrice célèbre à l'époque, mais que je ne connaissais pas). C'est ce qui m'a le plus plu dans le film cette alternance d'ambiances, tour à tour, mélancolique, drôle, paisible, angoissante, aventureuse et pour finir féérique.
Les thèmes abordés, le racisme, la place des femmes dans le monde, sont des sujets qui pourront aussi faire parler après le film et j'ai trouvé qu'ils étaient présentés avec subtilité.
Un film que je conseille pour les enfants à partir de 8 ans, car en-dessous, je pense que ça pourrait les effrayer, surtout la partie qui se passe dans les égouts.
Un dernier mot pour préciser que Natalie Dessay prête sa voix à Emma Calvé, et que Prunelle Charles-Ambron, la fille de Jean-Claude Charles, un des 1ers assistants réalisateurs, qui avait déjà travaillé avec Michel Ocelot notamment sur "Kirikou et les hommes" et "Les contes de la nuit", prête la sienne à Dilili.
Créée
le 15 oct. 2018
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