Voilà un film que j'aime beaucoup, même s'il décevra je pense ceux qui avaient aimé le premier volet. Voilà un film lent (paresseux diront les détracteurs), où les moments intimistes sont beaucoup plus nombreux que les moments de castagne. Etant donné mon état d'esprit actuel, cela m'a fait beaucoup de bien de voir un héros de fiction être attentionné avec les autres, de les écouter, d'échanger avec eux. C'est tellement rare de rencontrer de telles personnes dans la réalité... Cela fait de Robert McCall autre chose qu'un Terminator en chair et en os. Car oui, McCall est quasi invincible, à aucun moment, on ne tremble pour lui, à aucun moment, on ne doute qu'il atteindra ses objectifs. C'est pourquoi, pour moi, toutes ces petites histoires, tous ces échanges qu'il a avec les gens "normaux" qu'il croise m'ont touchés. Une mention pour sa relation avec le petit vieux rescapé de l'Holocauste et pour l'échange bref qu'il a avec un soldat qui part pour sa première OpEx et à qui il dit "je serai là quand tu reviendras"...
Un dernier mot sur ce qui est la punchline du film pour moi
Je suis ton père, ta mère ne te l’a juste pas dit.
Cette phrase, qu'il assène à un jeune voisin alors que celui est sur le point de s'engager dans un gang m'a fait éclater de rire. Mais elle illustre bien ce qu'on aimerait que cette relation entre McCall et son jeune voisin devienne, vu que McCall a perdu sa seule amie.