#Bringbackourgirls
Dilili à Paris, le masqué, il a failli boycotter. Car Michel Ocelot, c'est loin d'être son copain, surtout après un Kirikou en exploitation triple, qui, malgré lui, charriait les pires images d'un...
le 13 oct. 2018
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Le Paris de la Belle Epoque où se déroule l’action devient une fresque de beauté et de mythe, et pare l’action d’une nostalgie mêlée de mystère. C’est cette ville fantastique et fantasmée que Dilili, une jeune métisse Kanak, va explorer tout au long du film, à la rencontre de ses merveilles, mais aussi de ses vices. La comparaison avec le nouveau bébé de Spielberg n’est pas au hasard : le tout-Paris de l’époque défile et s’enchaîne au fur et à mesure du film. Dilili croisera ainsi les artistes, de Picasso à Degas en passant par Manet et Rodin, mais aussi Pasteur, Sarah Bernardt, Emma Calvé, Louise Michel ou encore Toulouse-Lautrec, avec qui elle ira drifter en triporteur sur les marches de l’escalier monumental de Montmartre. Les références culturelles, artistiques et historiques sont trop nombreuses et trop astucieuses pour les énumérer toutes, mais on se régale à chaque instant de l’intelligence et de la culture d’Ocelot, qui nous emmène en voyage à l’époque du Grand Paris des arts et des sciences...
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https://apocalypsemag.fr/2018/11/08/dilili-a-paris-la-ville-lumiere-en-couleurs/
Créée
le 30 oct. 2020
Critique lue 66 fois
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Quelle daube ! Je ne comprends pas comment on peut arriver à un désastre pareil. Dilili à Paris n'a rien pour lui, je ne comprends même pas à qui il peut bien s'adresser. Il est indiqué sur allociné...
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