Le film est construit comme une chronique (en 1h37) divisée en chapitres, le 1er étant un dimanche d’été (d’où le titre) puis, le 2e un lundi, 7 jours après, le 3e un mardi 7 jours après et ainsi de suite jusqu’à un dimanche, en hiver. Centré sur un vieux couple, lui, macho et égoïste, elle, soumise, souffrant de l’absence de son fils cadet (qui attend la démolition de leur maison vétuste pour pouvoir se marier), occupé par l’élevage de moutons (qui produisent du lait et de la laine que trait, file et tisse la femme), le film décrit plus leur fin de vie que l’irruption du modernisme, offert mais imposé sans accompagnement et explications, avec les meilleurs sentiments, par leur fils ainé Boutir, vivant à proximité avec sa femme et ses 2 enfants (gazinière, télévision, réfrigérateur, téléphone mobile). Dommage que cela manque de concision et d’ellipse (sauf à la fin), faisant rapprocher le réalisateur, d’un autre cinéaste, Turc, Nuri Bilge Ceylan, connu pour son extrême lenteur et la longueur de ses films (2h20 à 3h17).