Dingo & Max n’était pas forcément le film de Disney le plus à même de donner lieu à une suite mais elle a vu le jour et il faut donc en parler…
Max est maintenant un adolescent et va rentrer à l’université. Dévasté par le départ de son fils, Dingo se déconcentre et perd son emploi. On lui conseiller alors de reprendre ses études, et le voici avec son fils qui apprécie moyennement la chose, d’autant plus qu’il comptait bien faire du sport et battre les Gamma, vainqueur du tournoi de sports extrêmes depuis des années…
Le film semble donc prendre la même direction que le film précédent, et que la série : revenir sur les liens parentaux, et ici donc les liens entre père et fils. De fait, il y a de la redite, forcément. Ce qui d’emblée envoie le film un poil en dessous de son prédécesseur. L’ambiance est heureusement différent mais force est de constater que Max n’a pas retenu les leçons du passé, continuant à avoir honte de son père. La crise d’adolescence est aussi au cœur de l’histoire et explique cela. Reste que le résultat est plutôt bon, avec un cocktail intéressant d’action et d’humour. Mais rien de folichon non plus.
Pour les fans de la série, on retrouve des personnages attendu. Pat Hibulaire fait une apparition, son fils est bien là et clairement, le film ne déshonore pas l’œuvre de base. Mais on en sort sans avoir non plus l’impression d’avoir vu une chose extraordinaire, juste un film pour contenter les spectateurs de la série. Une anecdote de l’histoire du studio en somme.