Une comédie barrée et déjantée
Après Left Bank (2007), Pieter Van Hees réalise le second volet de sa trilogie sur l’amour et la souffrance.
Ce qui devait être au départ, un thriller (dixit le réalisateur), Dirty Mind (2009) s’est très vite transformé en une comédie déroutante et très réussie.
Diego travaille avec un ami cascadeur, il est son assistant personnel et l’accompagne dans chacune de ses cascades, jusqu’au jour où, devant le remplacer suite à un accident, Diego se trompe lors de la prise et se défenestre.
Suite à cet accident, Diego se transforme, sans s’en rendre compte, il est devenue, Tony, « Tony the stuntman », près à tout, quitte à braver le danger, plus rien ne lui fait peur, le pauvre type coincé qu’il était est devenue un autre homme, mais est-ce un mal pour un bien ?
Pieter Van Hees séduit totalement avec sa comédie barrée et déjantée, dans laquelle les personnages et surtout le héro, héritent de rôles haut en couleur, où situations loufoques et répliques mémorables s’enchaînent.
On décerne d’ailleurs chez ce dernier, une certaine ressemblance avec Jean-Claude Van Damme, tant ces propos (dit en Flamand, Français et Anglais) sont délurées, sans queue ni tête ou tout simplement drôles.
(critique rédigée en 2009)
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