Pas si divergent que ça...

D'habitude je râle après mon père quand il se plaint du fait que des musiques ou des films s'inspirent d’œuvres préexistantes, mais avec Divergente je change de camp tant le scénario est pompé sur Hunger Games.

En fait, j'irais même jusqu'à dire que Divergente est à Hunger Games ce que nos dissertations de philosophie qu'on avait la flemme de faire étaient aux articles qu'on trouvait sur Internet : un copier/coller avec quelques modifications et apports personnels. Malheureusement ça ne suffit pas à faire quelque chose d'original. Je vous jure que pendant les deux films que j'ai enchaîné j'essayais de ne pas faire de parallèles entre les deux histoires, bien qu'on m'ait prévenu de leur ressemblance. Mais les parallèles sont tellement évidents et faciles à faire !

Je veux dire, entre la division en factions, la période post-apocalyptico-dystopique dans laquelle se situe l'action, le gouvernement totalitaire qui œuvre pour la "paix", l'héroïne qui n'a pas le choix de l'être (Et encore, c'est amené bien moins subtilement que dans Hunger Games), la lutte contre l'oppresseur et j'en passe, la limite entre pompage et plagiat est mince !

Cependant je dois dire qu'esthétiquement, le film est agréable à regarder, on sent un réel travail au niveau de la mise en scène, c'est plus mature, et les acteurs tiennent la route. En tout cas le changement de réalisateur se fait sentir par rapport au premier volet. Au final on passe un moment plutôt sympa au cinéma.