Beyond the Wall of Shit

Divergente 3 est sans nul doute THE bouse de cette magnifique année 2016. Je me demande encore quel esprit pernicieux a pu m'inspirer le spectacle délirant de cette merde informe exécrablement mal interprétée par une bande d'acteurs de merde échappée d'un asile pour déficients mentaux.
Désolé de vous décevoir si d'aventure vous recherchez quelque once de synopsis dans ce jus de navet immonde qui mine de rien s'écoule deux heures durant - si bien sûr vous prenez le risque d'assister à l'intégralité de la boucherie; elle n'existe tout simplement pas. L'audacieux - c'est le mot - terroriste (pardon réalisateur) de ce nanar s'ingénie à perdre le spectateur dans des décors plus merdiques les uns que les autres, moins réalistes que le carton-pâte des années 50. Notre bonne vieille Terre radioactive (terrain appelée la Marge, en V.O. le 'Wasteland') n'est pas suffisamment contaminée pour empêcher les sauvageons de 'prospérer' dans le climat aride - sans eau ni nourriture par ailleurs...
Sous prétexte de purification génétique l'antagoniste principal de ce film débile nous entraîne dans un flux d'explications abstruses et absconses sans queue ni tête (les déficients géniques sont en fait les beaux gosses du film comparativement à la boulotte moche qui fait figure d'héroïne...). L'on apprend qu'au XXIème la manipulation génétique a entraîné l'appauvrissement génétique et débouché sur des catastrophes humanitaires et des conflits sans fin (?). Mais des gentils scientifiques réfugiés dans l'aéroport O'Hare (à côté de Chicago quelle excellente idée...) ont sauvé le peu de civilisation qu'ils ont pu et peu à peu bâti la Cité de Providence (???) où siège un Conseil qui s'occupe de financement d'expériences visant à préserver l'humanité (???????????????????????????) en laissant le soin à un scientifique dérangé de gérer l'expérience Chicago dont le principe est la cohabitation de factions visant à l'apparition de Divergents censés être purs et dont le matériau génétique pourrait sauver l'espèce (humaine)...
What the fuck, motherfucker????
En fait, pas grand chose, sinon rien. Dans l'acception du terme confinant au vide absolu. Ce film est tout simplement un lavage de cerveau, sinon gratuit, du moins relativement bon marché. Si d'aventure vous souhaitez la perte totale de vos sens - principalement la vision et l'ouïe, ce navet pur jus est pour vous. Et je ne parle pas de laisser le cerveau au vestiaire pour assister à un spectacle fou rythmé par une action omniprésente. Les effets spéciaux sont à gerber, un peu comme l'espèce de merde orangée censée protéger (?) les protagonistes au sein de la zone irradiée... Nom de Zeus même les engins futuristes sont abominables, vaguement inspirés d'une daube déjà monstrueuse avec Tom Cruise, à savoir Oblivion... De la merde sans nom, étalée jusque dans les moindres recoins du film, depuis le Chicago post-apocalyptique new age avec sa jungle qui n'a même pas envahi les buildings en plus de deux cent années (!!!) .
La photographie est abjecte, avec ses couleurs criardes, ses effets une nouvelle fois dégueulasses - désolé pas d'autre mot en stock..., les acteurs sont mous, pas convaincus, se font chier lamentablement dans cette farce grotesque que d'aucuns ont le culot de baptiser sous le nom de 'long-métrage'... C'est du vomi d'interprétation, c'est puant, chiant, rebutant; un saccage permanent de l'honneur de la profession de cinéaste. Il n'y a pas de suspense, on se fait CHIER pendant DEUX putains d'heures c'est à dégobiller sur son canapé nom d'un chien...
Vivement déconseillé.