Un gentil Mocky
Il faut être franc une fois et même deux fois (comme le dirait l'un des personnages du film) les véritables bons Mocky sont rares mais je dois avouer que je prends toujours plaisir à regarder l'un de...
Par
le 20 nov. 2017
2 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Une fillette haute comme trois pommes fuit son orphelinat. Sarah déjoue les recherches aux côtés d'un (vrai ou faux) ancien pilote automobile (Mocky en personne), bientôt rejoints par une bénévole de l'enfance malheureuse. Ainsi, conformément à l'intention de Mocky, une cellule familiale se forme au long des péripéties de la comédie. Car c'en est une.
Mocky poursuit dans la voie de ses petites vadrouilles mouvementées et farfelues qui, dans les années 60 et 70, ont forgé son succès et son originalité. Mais, ici, l'inspiration n'est pas au rendez-vous. La portée satirique et libertaire de cette "Divine enfant" qui égratigne les institutions pour l'enfance et le mécénat bourgeois est modeste. Tandis que les figures singulières, aussi "mockyennes" soient-elles, que l'on y croise n'ont pas l'envergure d'un Michel Serrault ou d'un Francis Blanche. Et pourtant, on rencontre dans ce film une belle collection de loufoques, tel ce commissaire de police Franquette parlant de lui à la troisième personne.
Mais, même habitué aux mises en scènes vite ficelées, pour ne pas dire foutraques, Mocky en fait un peu trop dans le n'importe quoi. Le résultat est typique mais pas très drôle, peu significatif et, quand le cinéaste prétend jouer de la corde sensible, assez maladroit.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Jean-Pierre Mocky
Créée
le 14 oct. 2024
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Divine Enfant
Il faut être franc une fois et même deux fois (comme le dirait l'un des personnages du film) les véritables bons Mocky sont rares mais je dois avouer que je prends toujours plaisir à regarder l'un de...
Par
le 20 nov. 2017
2 j'aime
Une fillette haute comme trois pommes fuit son orphelinat. Sarah déjoue les recherches aux côtés d'un (vrai ou faux) ancien pilote automobile (Mocky en personne), bientôt rejoints par une bénévole de...
le 14 oct. 2024
Du même critique
Le film de Blier résonne comme une réaction au féminisme des années 70. Excessif et provocant, Blier renverse les rôles et ce sont les hommes qui réclament leurs droits, qui se refusent d'être la...
le 21 oct. 2024
2 j'aime
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Incontestablement, René Clément a su donner de la rigueur à ce drame sentimental classique, à cet adultère d'un jour entre une bourgeoise lassée et un séducteur cynique. Il est vrai également que le...
le 20 oct. 2024
2 j'aime