De l'idée
On ne saurait dire si l'on assiste à une utopie ou une dystopie mais l'angle pris par le film est plutôt déroutant. On suit une femme absorbée par ses croyances où d'un côté nous assistons au culte...
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le 6 janv. 2022
Dans le Brésil de 2027, la religion est devenue omniprésente et oriente la vie de la plupart des citoyens. L'héroïne de Divino amor appartient à un groupe évangélique, à la recherche de l'extase, religieuse mais aussi charnelle, et son travail à l’État-Civil est d'abord l'occasion pour elle d'essayer d'empêcher les divorces. Cette drôle de dystopie/utopie se caractérise par un cocktail déconcertant : une cohérence visuelle électrique, une musique planante, une voix off enfantine et quelques trouvailles comme le confessionnal en forme de drive ou le portique qui "dénonce" les femmes enceintes. A travers cette fable, qui prend parfois des formes bibliques, mais de manière ironique, Gabriel Mascaro, jeune cinéaste notamment connu pour Rodéo (très différent), décrit un pays sous influence religieuse et hyper conservateur, pas si loin de l'actuel régime de Bolsonaro (qui n'était pas encore élu au moment du tournage). Un film pas forcément toujours agréable et simple à suivre malgré ses qualités esthétiques mais qui laisse une forte impression ambigüe. Divino amor est passé par les festivals de Sundance, Berlin, Vienne, Londres et Stockholm, entre autres.
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Créée
le 18 mars 2020
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3 j'aime
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