N'y allons pas par quatre chemins, il y a dans la filmographie de Tarantino des oeuvres majeures (Reservoirs Dogs, Pulp Fiction) et des oeuvres mineures (Jackie Brown, Death Proof), Django est résolument une oeuvre majeure du réalisateur qui fera date.
Son Western, si l'on peut l'appeler comme ça, est visuellement son film le plus abouti : ça c'est un fait !
Les dialogues sont aux petits oignons, dans la veine d'un Reservoir Dogs, même en VF, ca reste de haut niveau et jouissif plus ou moins à chaque fois qu'un protagoniste ouvre la bouche.
Oui Di Caprio (dont je suis un grand Hater devant l'éternel) est au poil !
Le score est à tomber, mention spéciale aux morceaux Rap ou Funky saupoudrés avec cette Tarantino's Touch, l'art de se lâcher en faisant ce que personne n'aurait osé faire.
MAIS ce qui m'a le plus frappé c'est de voir comment Tarantino qui pourtant dans tous ses films, à un moment ou un autre, a lorgné vers des scènes, parfois des clins d'oeils au monde du western, rendre aujourd'hui hommage à un tout autre genre !
En effet, que dire de cette scène d'introduction dans laquelle les esclaves, pieds enchainés, avancent en ligne, lentement vers leur victime au sol pour l'achever ? Que dire des headshots (perpétrés également sur des animaux) ? Que dire de la scène de démembrement de d'Artagnan ? Sans parler du bloodbath final ...
Et oui, Tarantino rend hommage au film de Zombies des années 70 avec grande classe, faisant un parallèle entre la condition d'esclaves et de zombies à la manière d'un Romero !
Pourquoi je ne note pas 10 ? Simplement car j'ai l'impression d'avoir vu la version longue. Le film aurait certainement gagné en rythme avec 30 mn de moins au compteur. Mais quel putain de film !!!