Ma critique n'a pas été enregistrée une première fois et j'emmerde profondément SC pour ça.
Donc je réécris, bande d'enflures. Et malheureusement, je doute que ça soit aussi complet.
DONC, Django Unchained est le dernier Tarantino et c'est un Western-Spaghetti. Il porte plutôt bien son titre. En effet, on retrouve les codes du W-S et ils sont remis à la sauce d'aujourd'hui. J'ai eu donc la surprise de voir des scènes avec comme musique une musique urbaine d'aujourd'hui. Ca fait drôle, mais c'est plutôt sympa.
Golden Globe du meilleur scénario, Django Unchained le mérite. Malgré que le film soit long (2h44), il ne comporte quasiment aucune longueur. Les 160 minutes passent à merveille. L'histoire est bien ficelée et intéréssante. Jusqu'au bout, on se demande comment ça va tourner. Pour ce qui est des acteurs, Jamie Foxx et Waltz sont tous deux excellents dans leur rôle. Une petite note de plus pour Waltz, car j'adore son personnage. Mais je dois avouer une chose, c'est que pendant je regardais le film, je me disais "merde... Le film est bien, certes, mais ou est Tarantino ?"
[SPOILERS à partir d'ici. Si vous avez l'intention de regarder le film, lisez plus.]
Et bien j'me suis bien demandé jusqu'à la fin. Le film est génial, mais déjà que pour moi ça manquait un peu de sang, j'trouve qu'il manquait bien de la patte du réalisateur. Mais la fin m'a comblé, je dois l'admettre. Une fin digne d'un Tarantino.
La "fin" commence tout d'abord par une fusillade mythique dans la maison de Candy, une fusillade bourrée d'hémoglobine à en tapisser les murs de rouge. Du sang, du saaaang.... MOUAAH. Enfin. On arrive là, et après, moi qui me disais PUTAIN IL EST OU et ben le voilà. Quentin. Tarantino. En chair et en os. Et le pire, c'est que Jamie Foxx le fait EXPLOSER ! Ouah que c'était génial. Là on le retrouve QT. Django est déchaîné, Django défonce tout sur son passage car rien ne doit le déranger pour accéder à sa vengeance. On arrive à la fin. Dans cette maison, sa vengeance se complète. Ca commence par retrouver sa femme, puis ensuite on conclut. "Dites au revoir à Miss Laura". Cette scène m'a fait hurler de rire dans le cinéma. Bon dieu que c'était exagéré. Culte, du vrai QT. C'est là qu'on voit que non seulement, Django est libre, vraiment libre, car il fini avec la classe que son "maître" Shlutz lui a enseigné. L'explosion de la maison est aussi bien représentative de toute la badassitude de la scène. Enfin, Django et sa femme, libres, quittent le domaine sur un fond de musique western, non pas dos au coucher de soleil, mais dos au feu de la maison qui les avaient fait souffert, lui et surtout sa femme. Badass.
Bon... Oui le film est super, mais y avait quand même du noir. OUI MONSIEUR. DU NOIR. Notamment la scène du Ku Klux Klan, ou ces mecs avec leurs sacs sur la tête. Scène complètement clownesque en version Française, et je n'arrive pas à me décider si c'est ce que Tarantino voulait montrer en parodiant le KKK, ou alors si les doubleurs sont vraiment une bande de clowns trouvés dans un cirque à deux balle pour tourner une scène humoristique.
Enfin, ça change pas grand chose au verdict: Django Unchained est un bon film, très plaisant, un bon western-spaghetti. Peut être on reprochera à Tarantino de ne pas vraiment renouveler le genre, mais à quoi bon ? Il a fait un super film, tout à fait regardable, sympa, drôle, voire très drôle par moments. Un bon p'tit Tarantino. Bon allez, après avoir réécris ma critique, j'ai plus qu'une chose à dire, Auf wiedersehen !