Django Unchained par Filth in Black
Après le polar, le manga, le film de guerre et autres genres qu'il affectionne, Tarantino, cinéphile plus que confirmé, décide cette fois de rendre hommage au Western, avec en toile de fond la dénonciation de l'esclavage.
Au casting, on retrouve, C.Waltz, révélé par Tarantino, dans Inglorious Basterds, où il interprété le tout aussi drôle que terrifiant nazi, Landa, toujours aussi magistral, alernant avec une aisance rare, délire, sarcasme, sérieux et gravité. Alors, je ne sais pas du tout, où Tarantino est allé chercher ce comédien qui, il y a peu encore était un total inconnu, mais ce gars là est juste génial.
A ses cotés, on retrouve J.Fox, également parfait, un L.Di Caprio tout aussi déjanté que C.Waltz, tour à tour, sympathique et cruel, un de ses meilleurs rôle, et un Samuel L.Jackson en sosie d'Oncle Ben's et gros faux cul de première.
Un casting en or!
Le scénario enchaine les scènes cultes (celle du Ku Klu Klan est à se pisser dessus!) et jongle habilement entre comédie, drame, règlement de compte. L'ensemble est très équilibré et fait preuve d'une grande maitrise. C'est pas compliqué, les presque 3H, que dure le film, passent toute seul, sans que jamais l'ennui ne se fasse sentir, même lors de scènes bien bavardes. Et si S.Leone était un grand amateur de silence pour créer des ambiance et montrer une certaine tension, Tarantino, lui opte pour de longues scènes de dialogue, le tout agrémenter de quelques répliques cultes. Et ça marche!
Quant à la B.O, elle permet de retrouver quelques compositions signées par le maitre de la musique de western, E.Morricone, mais celà n'a pas empêché Tarantino, d'y inclure, comme à son habitude, quelque titre issu de sa culture musicale, presqu'aussi impressionnante que sa culture cinématographique.
Bref, Django Unchained est un film qui nous rappelle sans cesse pourquoi on aime le cinéma. A voir et revoir...