Django, c'est du Tarentino pur jus.
Comme d'habitude, il y a du clin d'oeil ; ça commence d'entrée avec une musique de Moriconne que l'on avait entendu dans un western avec Clint Eastwood.
Comme d'habitude, il y a de l'hémoglobine : ça pisse le sang et y'a d'la chair au kilo. On fait parler la poudre, on fait aussi parler les chiens et ça déchiquète grave. Y'a aussi de la lutte bien crade. Quentin se paye même le luxe de s'envoyer en l'air...
Comme dhabitude, il y des personnages vraiment bizarres ; cette fois-ci, je décerne la palme à l'étonnant docteur teuton. J'adore son accent, ses tournures de phrases, sa tournure d'esprit. Il est excellent. Et tire sa révérence de façon inattendue. Les acteurs sont vraiment à la hauteur.
Comme d'habitude, on se retrouve dans une époque particulière où les moeurs sont, à priori, très éloignés de nos critères actuels. Quoique on sait qu'il existe des nostalgiques. Pourtant, il y a de quoi passer l'envie de retourner à cette époque.
Comme d'habitude, il ya des regards qui en disent long. Et qui menacent. Et qui trahissent. Et qui font peur.
Comme d'habitude, il y a des gars sévèrement burnés. Et qui manquent de peu de ne plus l'être.
Comme d'habitude, il y a de la musique qui claque, du mélange des genres qui sourit à cet iconoclaste devenu modèle du cinéma.
Comme d'habitude, Tarentino a du talent. Et il s'en sert.Ca renouvelle le western...
... et le spectateur en prend plein les yeux.