Fable à la croisée des chemins, entre légendes nordiques et Blaxploitation, Tarantion mélange Boss Nigger et la chanson des Nibelungen, ce qui résulte en un "Black Sigurd", secondé par un incroyable Christophe Wald (ce qui permets encore à Tarantino de jouer avec les codes, car ici c'est le caucasien le partenaire de l'africain-américain et non l'inverse) se battant contre les enfants de Hundingr intérprétés par l'excellent Leonardo Di Caprio et la malicieuse Laura Cayouette, afin de rejoindre sa "black Brynhildr". Une curiosité foutraque, dynamique, soutenue par des musiques tantôt classiques pour ce cinéma de genre comme celles de Morricone, tantôt du rap ou du R'n'B, ce qui démontre encore la volonté de mélanger passé et présent. Seule ombre au tableau : L'inepte et creux Jamie Foxx. Une des plus grandes réussite du réalisateur avec Reservoir Dogs et Inglorious Basterds