Le meilleur de Jan Kounen, pour le moment il n'a pas fait mieux, du moins concernant la réalisation d'un film (hors documentaire), avec un scénario convenable. S'attaquant souvent au domaine du barge, c'est ici qu'il démontre le potable, Dobermann est Tarantinesquement nerveux, on pense à du Emilio Siri (Nid de guêpes), qui par rapport à Dobermann est plus soigner. Je regrette par exemple la scène de la boite, prise d'assaut par les flics qui me reste brouillonne, mais passons. L'ensemble vous laissera très peu de répit, ça trace, ça flingue, et la violence n'hésite pas à vous mordre. Continuons avec les dents du casting, Vincent Cassel s'y plait bien. Le duel attendu entre Cassel et Tchéky Karyo tient ses promesses. Rajouter à cela une touche de féminité avec la plantureuse Monica Bellucci jouant une femme de caractère, elle est muette, donc elle communique avec les mains et cela renforce encore plus son sex-appeal.