Avec le recul...
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« Ma fille, je vais te faire découvrir un grand acteur qui va te faire pleurer et qui va te faire rire et qui, aujourd’hui, est mort…
-Il est mort aujourd’hui ?
-Non, il est mort la semaine dernière mais aujourd’hui encore il va te faire rire et pleurer…
-Il est mort ?
-Oui ?
-On peut regarder Glee ?
- ?!?… »
Voilà comment, je lançais fièrement mon festival familial Robins Williams ce weekend devant un public pas forcément conquis d’avance à l’idée d’être spectateur de vieux films.
Ben oui, quand on a 6 ans, un film de 1999 est un vieux film.
Au bout de quelques minutes de film je me suis souvenu des raisons qui faisaient que je ne suivais plus la filmographie de Robin Williams. Pourtant ce mec était un génie, un imitateur de talent, une voix hallucinante, un champion de l’improvisation, un grand showman et sûrement un acteur de talent qui a joué pour les plus grand mais il jouait tout de même à l’économie dans la plupart de ces films.
Il incarnait, à merveille, il faut le souligner, le clown humaniste, un grand enfant au cœur gros comme ça : D’ailleurs Peter Banning, le Peter Pan adulte de Steven Spielberg est à mon sens son rôle emblématique, l’homme enfant farceur est touchant et là, à son top.
En plus, le réalisateur n'est guère talentueux alors le film enfile les scènes mièvres comme on enfile des perles de guimauve. Ça veut rien dire ce que je raconte mais c’est juste pour gagner une réputation de poète sur SC. Bref ça joue du miel au violons, le film essaient de nous faire chialer à longueur de plans. C’est lourd.
Mais Robin Williams fait le job, il est drôle, il est touchant.
L’histoire qui est « inspirée de fait réels », raconte les débuts des clowns dans les hôpitaux et quand tous les gosses cancéreux mettent leur nez rouge en soutient au Doc Patch, on chiale…
Je jette un œil sur ma progéniture pour savoir si elle est touchée par la beauté de cette magnifique scène aux langoureux riffs de violons : Elle dort ! C’est bien la peine que je me décarcasse à lui montrer les chefs d’œuvre du 7ème art.
Sinon, Robin Williams croise Philip Seymour Hoffman, nos deux grands disparus dans la force de l’âge cette année 2014 : un frisson car le film est devenu un film de fantôme.
Dans une scène cucul-la-praline Robin Williams en proie au doute demande à Dieu s’il doit se suicider, ou encore dans les scènes d’ouverture du film où on croise un Robin Williams en pleine dépression. aujourd'hui ces scènes font froids dans le dos au regard de la réalité de l’acteur.
En conclusion, je dirai que ce film a endormi ma fille, m’a fait péniblement sourire a essayé de m’arracher une larme, en vain, m’a informé sur le rôle du clown à l’hôpital, m’a donné envie de m’investir au moins financièrement dans des associations de clowns dans les hôpitaux.
En cherchant un peu, j’ai croisé sur le net la Fédération Française des Associations de Clowns Hospitaliers qu’on peut retrouver sur leur site : http://ffach.fr/joomla/
Le film m’a donné envie de rechercher ça, c’est chouette et pour ça je lui mets un 6
Créée
le 18 août 2014
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