Après le magnifique Robot Sauvage, DreamWorks enchaîne avec ce Dogman, qui sera très loin d’être du même level, mais qui a quand même quelques atouts sympathiques.
En effet, la patte graphique est vraiment singulière, avec ce mélange BD, animation et stop motion qui fonctionne plutôt bien.
C’est très coloré, ingénieux par moments, et certains personnages sont attachants (Petit Mon Petit et Mon Petit en tête de liste).
Le film souffre quand même d’un gros manque de rythme, avec une première partie peu inspirée, et une seconde beaucoup plus dynamique et intéressante, sans pour autant être transcendante.
Les thèmes abordés sont intéressants : la famille, l’abandon, la solidarité… mais ces sujets arrivent vraiment trop tard dans l’aventure, et d’une façon beaucoup moins mature que dans Le Robot Sauvage, par exemple.
Dogman est un ovni de l’animation, qui ne ressemble à rien d’autre, mais qui souffre d’un rythme mal géré et manque cruellement de maturité par rapport à ce à quoi DreamWorks nous a habitués.
Plus de notes sur insta : https://www.instagram.com/22sur20