Sunflower river blues
San Francisco, 1963. Le jeune Eddie Birdlace (River Phoenix) s’apprête à vivre sa dernière nuit avant son départ pour le Vietnam. Le groupe de marines auquel il est rattaché organise une soirée où se...
le 6 oct. 2018
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San Francisco, 1963. Le jeune Eddie Birdlace (River Phoenix) s’apprête à vivre sa dernière nuit avant son départ pour le Vietnam. Le groupe de marines auquel il est rattaché organise une soirée où se tiendra un drôle de concours nommé « Dogfight » qui consiste à récompenser celui qui aura amené la fille jugée comme étant la plus moche. C’est comme ça qu’Eddie est amené à rencontrer Rose (Lili Taylor), une jeune fille timide et solitaire, aspirant à devenir une chanteuse folk, dont le physique peu facile correspond effectivement au profil recherché pour la soirée. Ce film réalisé en 1991 par Nancy Savoca se présente d’abord comme une simple romance rendue particulièrement agréable à suivre grâce au charme assez rare de l'ensemble des personnages en présence. Le regretté River Phoenix campe avec brio un jeune garçon de 18 ans au caractère bien trempé, mais un peu buté et englué dans son petit univers très masculin. Sa rencontre avec Rose, une jeune fille idéaliste et un peu naïve, enfermée dans des rêves entretenues par ses idoles (Joan Baez, Bob Dylan, Woody Guthrie, etc), le confronte à une autre vision des choses qui ne le laissera pas insensible. Lili Taylor est également parfaite dans son rôle, elle qui n’a clairement pas un visage correspondant aux critères habituels de beauté, mais qui ne manque pas pour autant de dégager un certain charme et qui parvient même à nous séduire lorsqu’elle se met à pousser la chansonnette, avec sa voix si douce simplement accompagnée par un timide jeu de guitare ou de piano. On suit donc avec un réel plaisir la petite aventure de ce couple d’une nuit, filmée très simplement mais avec une application sincère par Nancy Savoca, qui n’a visiblement pas tourné grand chose depuis. Les passages inévitables du scénario, comme le moment où Rose se rendra compte de la raison pour laquelle elle a initialement été abordée par Eddie puis les excuses et explications qui s’en suivent, parviennent miraculeusement à éviter une lourdeur que l’on pouvait légitimement redouter et tout fonctionne étonnamment bien...lire la suite de la critique ici.
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Créée
le 6 oct. 2018
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