Je vais être franc avec toi Jon, je ne t’aime pas du tout, je crois qu’on peut même dire que je te déteste cordialement. Voir qu’un film est consacré à ta vie de merde me dépasse complètement mais bon, au cinéma on est habitué à voir pléthore de connards dans ton genre. C’est juste que généralement, ils n’ont ni le beau ni le premier rôle. Tu es ce qu’on appelle par chez nous un gros blaireau, un inculte sûr de lui, arrogant, misogyne et macho à un point qui m’a donné une furieuse envie de te voir mordre la poussière. Lynda Lemay a appelé les types comme toi des gros colons, pour ta culture personnelle (faut bien un début), je te laisse le lien : http://www.youtube.com/watch?v=geP6XLd_9zI Je me doute que tu ne sais pas qui est Lynda Lemay, vu la musique de merde que tu écoutes en boucle, je comprends bien que dès que les paroles ont du sens ça te fout tout de suite une migraine terrible, mais fait un effort Jon, tu vas pas rester un con toute ta vie !

Franchement j’aurais pu apprendre à t’aimer, si seulement tu étais devenu aimable. Mais te voir passer ton temps à te toucher devant ton ordinateur à la pomme, franchement c’était déjà moyen drôle le premier coup, mais alors quand ça fait vingt fois que tu nous fais le coup, ça devient juste agaçant, le comique de répétition c’est pas ça Jon ! J’aurais donc pu t’aimer si tu n’avais pas touché le fond du crétinisme en découvrant, au hasard d’un trait d’intelligence, que non, les femmes des films porno ne font pas vraiment l’amour et n’ont aucun plaisir et qu’en vrai, pour faire l’amour, il faut de l’Amour. J’ai découvert ça j’avais quinze ans Jon ! J’aurais pu t’aimé si tu n’avais pas tenu une ribambelle de propos juste ignobles sur les femmes qui refusent de se soumettre à tes exigences en matière de sexe, comme quoi c’est finalement mieux que tu le fasses seul. J'aurais pu au second degré, mais pour le second degré il aurait fallu deux choses: de l'humour (totalement absent de ton film) et un second neurone pour que tu captes le concept...

J’aurais pu t’aimer si tu avais un peu plus évolué avant le mot fin, si j’avais été convaincu que tu avais quitté le stade chatte/queue/branlette. Ton problème, c’est que même quand tu découvres enfin le plaisir au lit, on ne sent pas de l’amour en toi, juste le soulagement d’y avoir enfin trouvé autant de plaisir que devant tes vidéos. Egoïste tu étais, égoïste tu resteras. J'aurais pu t'aimer si ton évolution n'avait pas consisté à troquer la muscu contre le basket, quel changement mes aïeux ! C’est vrai que tu gueules un peu moins au volant, que tu te branles plus du tout, que tu te fous un peu moins de la gueule de ton curé, mais juste un peu, et ça n’a pas du tout suffit à ce qu’un élan d’affection m’entraine à vouloir de serrer une main virile. Faut dire aussi qu'à te branler comme ça, t'en est devenu un branleur qui dit avoir un métier dont on ne voit pas le début de la queue ! Tu restes comme ton père (pauvre Tony Danza qui mérite mieux) : macho, arrogant, grossier, méprisant et infiniment méprisable. J'aurais pu t'aimer si tu n'avais pas réussi à enlaidir Scarlett Johansson en la transformant en pouf, en vulgaire poule de luxe, je ne te le pardonnerai jamais Jon !

J’espérais rigoler un peu devant tes frasques, j’ai juste alterné entre l’ennui, l’agacement et l’envie de t’en coller une tant tu représentes tout ce que j’abhorre. Mais t’es juste un p’tit con Jon, persuadé que la taille de son zizi est égale à celle de sa voiture, persuadé d’avoir un charme fou et que les femmes sont des vaches que l’on note comme au salon de l’agriculture après un examen approfondi du cul, des seins et de la chatte. T’es un minuscule médiocre qui n’arrive pas à sortir de sa médiocrité malgré quelques efforts surhumains en fin de film, juste un mec minable qui a eu la chance qu’un réalisateur trouve la faiblesse de lui consacrer son premier long-métrage, quand on pense que la prochaine fois il va s’attaquer au mythe du marchand de sable, on a d’avance mal au crâne…
Jambalaya
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le 11 janv. 2014

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Jambalaya

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