Voyageur de commerce Don Quintin Guzman rentre chez lui et surprend sa femme dans les bras de son amant. Sous le coup de la colère, il chasse sa femme qui lui avoue qu'il n'est pas le père de sa fille.. Il abandonne alors l'enfant à la porte d'une maison de paysans. Les années passent, il devient le redoutable patron d'un cabaret, méprisant tous les gens qui l'entourent. Vingt ans plus tard, sa femme, au bord de la mort, lui révèle que l'enfant était réellement le sien...Don Quintin va donc tout faire pour retrouver sa fille et lui assurer un avenir convenable.
Mélodrame entre tragédie, qui fonde le moteur du film (par fierté et honneur vital, le héros doit faire face pour être fidèle à l’image qu'il se fait de lui même) et vaudeville dans la forme. Une oeuvre légère de Bunuel avec effets basés sur le burlesque et le comique de situations (quiproquo, courses poursuites, chamaillerie de videurs poltrons et bedonnants, numéros amateurs de girls mexicaines) . C'est enlevé, mais très mineur dans l'oeuvre de Bunuel