Cette maison avait tout d'une cible facile, jusqu'à ce qu'ils y entrent !
Le poulain de Sam Raimi, le réalisateur et producteur uruguayen Fede Alvarez nous reviens après le fameux remake d'Evil Dead dans un excellent huis clos minimaliste ingénieux et riche en surprises déstabilisantes toujours produit par Sam Raimi et Robert Tapert avec la société, Ghost House Pictures. Coécrit par Fede Alvarez et Rodo Sayagues l'histoire suit trois cambrioleurs de Detroit qui s'introduisent de nuit dans la maison d'un homme aveugle, un vétéran de l'armée qui n'entend pas se laisser piller. Face au terrifiant Stephen Lang (Tombstone, Avatar) la belle voleuse de Jane Levy (Evil Dead, Monster Cars), Dylan Minnette (Laisse-moi entrer, Chair de poule, le film), Daniel Zovatto (It Follows), Emma Bercovici, Franciska Töröcsik ainsi que les chiens Athos, Asthor et Nomad.
Ça se fait pas de voler un aveugle, ça craint !
C'est pas parce qu'il est aveugle, que c'est un saint mon pote !
Trois amis adolescents de Détroit effectuent des braquages à domiciles. Ils complotent de s'immiscer chez un homme à la retraite pour lui soutirer tout son argent et ensuite déménager de ville. C'est le plan parfait, surtout que leur victime est non-voyante. Après avoir drogué son chien, le trio pénètre par effraction dans sa maison, cherchant son butin. L'hôte n'a pas dit son dernier mot et en tant que vétéran de l'armée, il est équipé afin de faire face à ses agresseurs. Il a développé ses autres sens pour pallier son manque de vision et il connaît parfaitement sa demeure.
2978.
Interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France, ce thriller d'horreur à courte durée, histoire originale et surprenante d'invasion de domicile racontée du point de vue des voleurs qui sont pris au piège de leur hôte, l'œuvre n'est pas trop sanglante, elle est surtout focalisée sur le suspense. Bonne surprise même si je m'attendais à un film plus gore surtout après le sanglant Evil Dead, Fede Alvarez a pris soin de ne pas refaire le même film, preuve que le cinéaste peut nous emmener dans l'épouvante sans effets spéciaux sanguinolents ! Intelligemment Alvarez joue avec les nerfs du public de par sa réalisation et un montage fluide et inventif ainsi qu'une musique du compositeur espagnol Roque Banos qui glace le sang. Cependant l'épilogue comme un ultime revirement se termine sans grande surprise sur une fin ouverte à une suite...
Surtout ne court pas !