Au milieu de l’été, Alex, influenceuse à succès, invite quelques amis (influenceurs) dans sa maison de campagne. Isolés au milieu de nulle part, ils ne tardent pas à avoir la visite d’un fan particulièrement inquiétant…
Réalisé 6 mois seulement (! !!) après avoir démarré le tournage de La Damnée (2024), son premier long-métrage, Abel Danan est déjà de retour derrière la caméra. Pourquoi tant de précipitation ? Après un premier film particulièrement ennuyeux et assommant, on aurait pu espérer qu’il s’améliore avec le second mais il n’en sera absolument rien. Toujours réalisé avec un micro budget et en un temps record, on imagine aisément que l’écriture a elle aussi été bâclée et torchée à la va vite. Il n’y a qu’à voir la caractérisation des personnages inexistante et le scénario complètement à la ramasse.
Pendant 85 minutes, le film ne cesse de brasser du vent, c’est prodigieux à quel point l’ensemble s’avère foncièrement mauvais. L’absence de direction artistique se fait elle aussi constamment ressentir, on est devant l’exemple typique de ce qu’il ne faut pas reproduire en termes d’acting tellement c’est affligeant.
Don't Watch ! (2024) aussi appelé "Killer Influence" est un slasher d’une rare fainéantise
(le tueur intervient au bout de 45 min inter’minables’, après s’être coltiné de longs tunnels de dialogues insignifiants).
Armez-vous de patience et d’une bonne dose de courage, c’est tellement ennuyeux et d’une rare vacuité (on comprend mieux comment le réalisateur à pu enchaîner le tournage de 2 films consécutifs en un si court laps de temps, y a un tel niveau de je-m'en-foutisme, c’est pas croyable). Je ne comprends même pas comment ce film a pu obtenir un distributeur aux States (Samuel Goldwyn Films), alors qu’en France, personne n’en a voulu en dehors d’une plateforme de VOD.
Un conseil, fiez-vous à son titre : « Don't Watch !», vous vous épargnerez du temps de cerveau disponible et surtout, vous préserverez votre santé mentale.
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