Donnie Darko n’est pas un adolescent comme les autres. Il a un ami qui s’appelle Frank. Sauf que cet ami, en plus d’être imaginaire, porte un costume de lapin très très moche et va lui annoncer la fin du monde la nuit du 2 octobre 1988: dans 28 jours 6 heures 42 minutes et 12 secondes.
Le décor oldies et sa musique venant tout droit des années 80, ou des années 90, mais aussi, même si ce n'est qu'un petit détail, le pyjama à rayures (notre honte à tous) porté par Donnie Darko, permet au spectateur de se sentir proche des personnages auxquels on peut s'y identifier non seulement facilement, mais aussi rapidement. Bilan : on est scotché du début à la fin, et même fini, on va en redemander !
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais bien orchestré, il captive. Le film ne donne pas trop de détails, mais les suggestions, toujours bien menées, font naître des théories dont on n'aura finalement pas forcément les réponses : la vérité est ailleurs.
Les dialogues, sont quant à eux, certes banals, mais, bien ficelés et parfois humoristiques, ils accrochent, voir surprennent, comme par exemple, le débat à propos de la sexualité chez les Schtroumpfs, comme s'il était survenu de nul part.
Le talent de maître de Richard Kelly, c'est aussi celui de glisser de nombreux clins d’œils, tantôt succincts, tantôt exhaustifs. Ce n'est sans doute pas un hasard si le duo Monnitoff et Karen font penser à celui de Fox Mulder et Dana Scully.
Donnie Darko c'est aussi une claque : on n'en sort pas indemne, regardez-le et jugez par vous-même à quel point on se prend un coup de vieux. Ce n'est pas tout, une fois vu, on en redemande encore et c'est ainsi qu'il fait parti de ces films qu'on a tout le temps envie de revoir et dont on ne se lassera jamais !
Bonus chronique : Le site officiel du film, sorte d'"Ouverture facile" bien pensée http://www.exclusivemedia.com/films/view/filmid/401/donnie-darko.
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