Il y a quelques années j'avais découvert le fameux Donnie Darko, premier film très remarqué de Richard Kelly, un film singulier qui avait suscité la curiosité et le plaisir de beaucoup de spectateurs ; malheureusement pour moi, alors que j'apprécie ce type de cinéma étrange, cela fut une belle déception.
Quelques années plus tard, sort une version Director's Cut et je me suis dis : Pourquoi ne pas tenté de revoir ce film dans cette version, qui a des minutes de plus et cette fois-ci je dois dire que sans être conquis à 100 %, j'ai tout de même été bien séduit par ce film.
Je ne serais dire, si c'est à cause de cette nouvelle monture, ou tout simplement que ce second visionnage était nécessaire pour que Donnie Darko m'interpelle et me plaise.
Quoiqu'il en soit, j'ai été vraiment pris par l'ambiance particulière de cette histoire assez tordue, avec sa galerie de personnages parfois farfelus, on peut y voir une façon décalée de décrire la crise de l'adolescence mais aussi se moquer d'une certaine way of life américaine.
Les acteurs sont bons, jeune Jake Gyllenhaal nous prouvait déjà qu'il est l'un des acteurs les plus intéressants et doués de sa génération, la mise en scène au style lynchien nous emporte dans un univers assez fascinant or j'adhère à ce type de films, qui peuvent parfois nous troubler.