La beauté de Dolores del Rio et la réalisation moderne et inspirée de Roberto Gavaldon, qui soigne admirablement les cadrages, les jeux d'ombres et de lumières et les mouvements de caméra amples mettant en valeur les décors, apportent tout son magnétisme à un film noir qui déroule un scénario intelligent.


Dommage que celui-ci, malgré une révélation inattendue et un final irréprochable, pêche par son manque d'intensité et une morale que les dialogues surlignent par deux fois lourdement. Il serait évidemment absurde de comparer Gavaldon à Clouzot (il y a plus qu'un océan entre le Mexique de 1946 et la France de 1955), mais sur un tel canevas, on aurait aimé plus de "perversité".

AlexandreAgnes
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le 25 juin 2021

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Alex

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