Le film commence par une scène d’explications en utilisant un français plus écrit qu’usuel. On se concentre sur ces jolies phrases. Mais on attend que le film veuille bien daigner démarrer. Les scènes d’explications sur la vie et sur la digitalisation du monde et de la relation à l’écrit de la société s’éternisent. On assiste alors à une véritable leçon. Elle ne finit pas. Comme si on avait essayé de copier le style The Big Short en raté. Le grain de l’image est insupportable, inapproprié. On attend encore, on regarde notre montre au milieu des 5 répliques satiriques du film. On cherche l’histoire, cette double vie qui est éclipsée derrière des dialogues, que dis-je, des discussions infinies sur le pourquoi du comment du livre de demain. Macaigne fait du Macaigne niais. Notre amour pour Nora ne suffira pas. A la fin, On n’apprend rien. La trame de fond est prévisible à mille kilomètres. On a l’impression d’avoir assister à une leçon inutile avec des jolies phrases presque pédantes de personnes de la haute qui utiliseraient un meilleur français que nous. On regrette alors de s’être assis au milieu de la rangée. Deuxième envie de fuir avec Canet après l’énorme navet Rock n Roll. Un conseil : économisez deux heures de votre vie.