Voici le meilleur film de Noël !


Oubliez donc Barbie Do Shopping in a Crackhouse, Blanche-Coke et les Sept Rails, La Belle au Foie Mordant et autre Disniaiseries.


Ici, nous avons droit à une petite douceur, où le mythique Santa Claus vient distribuer...des coups de hache dans la gueule !


Mais si vous avez été TRES sage, vous recevrez un joli cutter ensanglanté (forcément indispensable pour une petite fille, c'est l'évidence même) des mains de cette légende made in Empire Romain (Nicolas de Myre aka Saint Nicolas étant né en Lycie, soit la province d'Antalya, sud-ouest de la Turquie actuelle).


Mais revenons à nos rennes, voulez-vous?


Silent Night, Deadly Night (SNDN pour les intimes) est un conte merveilleux plein de joie et de bonne humeur...visqueuse.


Écoutez donc:


Le jeune Billy s'en va fêter Noël avec ses gentils parents et son mignon petit frère Richard.
Avant les festivités, ils décident d'aller voir le grand-père qui tue le temps...dans un hôpital psychiatrique.
Et tandis que le médecin embarque la famille pour y discuter de la condition(sine qua non) du vieil homme, le jeune Billy reste dans la salle en compagnie de celui-ci, qui semble aux abonnés absents (comme les hommes politiques en général)...
...mais pas vraiment!
En effet, Papy Muzo sort de son mutisme et avertit son petit-fils, que Santa Claus va venir le châtier s'il n'a pas été sage toute l'année (en gros, le reup Noël va t'niquer ta race...).


Puis, la famille reprend la route, gaiement.


Pendant ce temps (non, pas à Vera Cruz), un méchant monsieur habillé en rouge et blanc (air bien connu de Jeanne Nasse), braque une supérette et descend le proprio, parce que merde....


Plus tard, le break familial croise Bad Santa et ça finit en shish,kebab , sauf pour**Billy**, qui se carapate...ou pas.
Qoui qu'il en soit, le p'tit gars sera placé dans un orphelinat (a.k.a maison de retraite pour enfants).


Le dit rphelinat est mené d'une main de fer par une sadique Mère Supérieure nommée...Mme Mère Supérieure.
Celle-ci offrira alors à Billy de délicieux coups de ceinture au cuir tendre , en tant que récompense après avoir maté un couple en train de faire de vilaines choses (enfin vilaine...pas vraiment, mais là n'est pas la question) !


Billy retient deux choses de tout cela:


-Santa Claus n'est qu'un foutu psychopathe,



  • les "vilaines" personnes (celles qui se pelotent ou font d'autre ouvrages du même acabit) se doivent d'être sévèrement punies.


"Ainsi disent les Écritures,
Ainsi Soit-Il,
Amen !"


Billy ayant fatalement grandi, il a quitté la maison de retraite enfantine et ravaille désormais dans un magasin de jouet (ironie du sort, puisque celui-ci n'a jamais eu l'occasion de s'amuser avec durant la majorité de son enfance).


Le patron - qui est très gentil -, lui file la tenue de Santa Claus pour accueillir les "nenfants".


Une fois enfilé son costume de Super Zéro, Santa Billy Clause surprendra une tentative de viol dans l'arrière boutique et ça réveillera son complexe de..., la répulsion et/ou l'envie de...) et...
...pssshhh, ses fusibles vont fondre et il va devenir "**The X-Mas Punisher, mothafucker"..!


La double réalisation - Charles E. Sellier Jr pour le tournage principal et le monteur Michael Spence pour les scènes de meurtres - n'est certes pas exceptionnelle (plate est une qualification adéquate) mais il y a 2 ou 3 scènes iconiques:



  • celle où l'on voit Linnea Quigley/Denise empalée sur la tête empaillée d'un cervidé,


  • le panoramique sur Billy/Santa Claus après que celui-ci ait décapité le gars sur la luge,


  • le "gentil" Santa Clause abattu par erreur par la police (en fait, c'est un prêtre).



Mais c'est le sujet lui-même qui est bien amené, ainsi que l'utilisation hautement ironique des fameux chants de Noël qui parsèment le film.


Accessoirement, ce petit film sans prétention déchaina une vague de colère chez les parents aux USA (pensez donc, le mythe Santa Claus perverti en un serial-killer!!!) et Tri Star (le distributeur, donc) retira rapidement le film de l'affiche, sous la pression continu de ces gens "outragés" au dernier degré...('peuvent pas s'occuper de leurs oignons, non ?).


Bref, une bonne série B pleine d'humour noir et sortant un peu des sentiers battus, tels que:



  • la cabane dans les bois,


  • le psychopathe masqué et/ou défiguré,


  • et les djeuns stupides en chair à canon...



Billy n'est qu'un beau gosse à l'extérieur, mais totalement ravagé à l'intérieur.
L'habit ne fait pas le moine, donc.
Ni Santa Claus, d'ailleurs!
Et pourquoi un moine, ici ?


Naughty!

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le 11 janv. 2017

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The Lizard King

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