Le premier désir
Il va m'être difficile d'être objectif pour parler de "Douleur et Gloire", et je préfère donc ne pas me livrer à un exercice critique selon les canons du genre. En effet, j'étais en larmes dès les 5...
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J'ai encore du mal à décanter tout ce que je pense du film mais je sais que ca a été une projection très intense et très belle pour moi. C'est une auto-fiction avec suffisamment de recul et de fiction pour que ca reste beau. une sorte de bilan au seuil de la vieillesse de la vie d'un réalisateur vieillissant , dépressif et paralysé par la douleur, accro aux médiacaments et lâché par corps qui se délite, au cours d'une série de retrouvailles de fantômes de son passé , en chair et en os comme en souvenirs. avec une nouvelle fois la figure de la mère qui rôde, mais pour une fois sur une double note à la fois idéalisée, glamour et protectrice dans ses souvenirs comme souvent dans sa filmographie, mais aussi froide et cassante quand on la voit en vrai. Je pense qu'il serait intéressant de revoir la filmographie d'Almodovar avec cette nouvelle vision de sa mère en tout cas...
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Créée
le 18 mai 2019
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