J'ai regardé 12 hommes en colère en me disant que s'il était en tête du top 111 films de Senscritique, c'est qu'il y avait quand même une bonne raison.
Première crainte : aïe, un film en huis clos, j'aime pas trop, en général, le dimanche après-midi, y a pas mieux pour que je m'endorme sec... à part peut-être avec le tour de France ou Michel Drucker.
- Eu considéré mon non-endormissement dans des conditions préalablement citées.
- Eu considéré la qualité des dialogues qui semblent quelques peu éloignés de ceux que j'ai pu entrapercevoir dans un de mes récents visionnages (à savoir Fatal de M Youn).
- Eu considéré la classe dégagée par Henry Fonda, qui, tel un Florent Pagny face au Fisc oppose résistance.
- Eu considéré l'absence de Nathalie Portmann durant toute la durée du film prouvant par la-même une prise de risque notoire du réalisateur.
- Eu considéré qu'un film réalisé il y a plus de 60 ans a quand même mis la misère à la plupart des films que j'ai pu noter et critiquer sur ce site.
Le Jury condamne 12 hommes en colère à 9 étoiles fermes.
Ce qui, soit dit en passant ne correspond qu'à 0,75 étoile par homme... va falloir s'énerver un peu les gars.