12 jurés sont réunis pour décider de la culpabilité d'un jeune homme de 18 ans accusé de parricide.
Ce film de l'année 57 a vraiment dû être un élément de la prise de conscience des américains sur leur ouverture d'esprit que nous retrouverons dans les 2 décennies suivantes.
Ce film dénonce notamment le parti pris du préjugé.
La culpabilité de l'homme repose certes sur des témoignages mais également sur sa condition sociale.
En effet, venant d'un quartier "pauvre", il ne peut qu'être coupable, car là-bas "on tire sans scrupules" pour un rien, sans la conscience qu'un homme est mort ...(ou va mourir). Ce point qui est transposé sur ces jurés dont la légèreté de certains, les convictions dans la rigidité et l'absence de "sens critique" veulent envoyer à la chaise électrique cet "vermine".
Ce film ouvre des brèches sur bien des sujets sur l'éducation américaine, ces croyances, son conformisme (tous les jurés sont en chemise blanche et cravate ...).
L'indépendance d'esprit est mis à l'honneur, la volonté d'avoir plusieurs prismes de vision est encouragés.
Ce thème nous ramène, toutefois, à nos jours, où même si nous avons intégré ces éléments, nous voyons bien que ces valeurs reculent.
https://lejardindedimitrio.wordpress.com/2016/05/09/12-hommes-en-colere-1957/