Et un homme content

The Artist avait su me convaincre qu'on pouvait faire du neuf avec du vieux noir et blanc et l'on m'a conseillé à maintes reprises de voir ce grand classique du cinéma. Ce fut une excellente surprise.

Le film parvient en un peu plus d'une heure à mêler polar et réflexion sur le fonctionnement du droit (américain bien sûr). Il est à mon sens indispensable à toute personne devant être juré de le visionner avant, afin de se faire une idée plus précise du poids que représente cette responsabilité.

Chaque personnage, bien qu'un peu stéréotypé, dispose de ses raisons propres et on appréciera leur prise de conscience progressive au fur et à mesure que les discussions avancent.
Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, leur psychologie évolue de façon logique et même si parfois, la manière de présenter leur changement d'avis est un peu brutal, cela est néanmoins toujours justifié.

Quelques regrets cependant, probablement inhérent à l'âge du film, du côté un peu trop théâtral et parfois peu convainquant de certaines scènes (notamment celle où l'ensemble des participants se lèvent de leurs chaises durant la diatribe raciste d'un des protagonistes), je n'ai cependant aucun regret de l'avoir vu car il aura eu le mérite de me réconcilier avec les films en noir et blanc.