Downsizing part d’une idée plutôt sympa : pour aider la planète et démarrer une nouvelle vie, rétrécissez ! On suit le quotidien de Paul, un ergothérapeute marié qui a du mal à joindre les deux bouts. Pour lui, la solution pour une vie meilleure est de déménager à « Leisureland », le monde des lilliputiens. Le problème c’est qu’une fois rétréci, l’histoire ne tient plus du tout au fait qu’il soit petit ou non. La mise en scène joue très peu sur les échelles et l’histoire s’éparpille au gré des non décisions de Paul. La seconde moitié du film est une pente qu’on ne remonte jamais, la romance est peu crédible en raison du manque d’alchimie certain entre les deux personnages, et la problématique qui se dégage n’en est finalement pas une (fin du monde… pas fin du monde…). Christoph Waltz et Hong Chau égayent le film de leur présence mais Downsizing ne tient pas sa promesse, beaucoup des thèmes abordés sont peu creusés.