1970 voit le déclin de la Hammer, l’imagerie gothique a pris du plomb dans l'aile depuis la sortie de films tel que l'exorciste. L'horreur façon Hammer est une recette obsolète, le public veut autre chose. Et il faut dire que le gore à fait son apparition, et que les films de la Hammer paraissent bien gentils à coté des autres productions horrifiques de l'époque. Le studio est en perte de vitesse, la beauté esthétique des belles heures du studio n'est plus là, c'est une chose fort regrettable, car c'est un élément essentiel qui a fait le charme des films de la firme anglaise. Cependant si la Hammer entame une irrésistible décente, il reste tout de même quelques bonnes productions comme ce Dr. Jekyll et Siter Hyde. Si le film a été fait à une mauvaise période il n'en n'est pas moins intéressant. L'histoire du docteur Jekyll a été portée de nombreuses fois au cinéma et elle reste la même, mais la transformation du mauvais côté du docteur change. Voulant vaincre les maladies de Dr Jeckyll s'enferme chez lui pour trouver un vaccin pour les combattre. Mais lors d'une visite d'un confrère celui-ci lui fait remarquer qu'il n'aura jamais assez de toute une vie pour réaliser son projet. Jeckyll se met donc à la recherche de l’élixir de vie. Il le trouvera et trouvera aussi le changement de sexe. Le mal est donc incarné par la femme, en même temps la bible l'avait déjà dit. Le film tourne en rond, notamment sur le final qui tarde à arriver. Mais il recèle quelques bonnes situations et de bonnes scènes.