Le docteur Who est un personnage un peu excentrique qui veut montrer sa dernière invention à ses deux petites-filles ainsi qu'au fiancé de l'une d'entre elles ; le Tardis, une machine qui peut téléporter les gens dans temps et l'espace. Sauf qu'elle n'est pas totalement au point et que le jeune homme va démarrer par accident un voyage, sur une planète où s'affrontent les Daleks face aux Thals.
Avant tout, je dois dire que je ne connais en rien la mythologie du Dr Who, ses multiples séries depuis les années 1960, en particulier le reboot de 2005, et ce film-là, qui est un remake friqué d'un des premiers épisodes de la série, peut se voir de manière indépendante.
Je vois bien que c'est parfois kitsch, mais il y a un charme suranné qui fonctionne. Notamment tout le travail sur les couleurs, qui me rappelle La planète des vampires, dans le sens celles-ci sont vives, pop, très anglaises dans l'esprit. Tout comme l'ambiance qui y règne, bon enfant, notamment grâce aux facéties du docteur joué par Peter Cushing, et par son gendre incarné par Roy Castle, montré au départ comme un homme maladroit, mais dont l'histoire est vu aussi comme une preuve de courage devant sa fiancée.
On retrouve aussi les fameux robots, les Daleks, qui parlent de manière hachée, et qui sont montrés comme les méchants, face aux Thals, dont la coupe de cheveux au bol et le maquillage sur les paupières sont censé nous faire croire qu'ils viennent d'un autre monde.
Mais c'est à la fois la limite, pour qui n'aiment pas le kitsch, ce que je peux comprendre, et la science-fiction familiale telle qu'elle fut conçue à l'époque, comme à la Hammer ou dans le cas présent la Amicus. Mais pour moi qui ne connaissais rien à cet univers, j'ai trouve ça vraiment sympathique et bon enfant, avec la promesse de revoir ces personnages dans le futur.