Le cas Méha Méha
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Moi à la base, Super, c'est pas du tout, mais alors pas du tout mon truc. Principalement pour une chose, une animation qui me donne envie de gerber. Donc autant dire que les SSJblue et compagnie m'ont longtemps empêché de m'intéresser à ce film. Mais finalement, un beau matin, par pure volonté d'être à jour dans DB, je me suis bouffé le manga de Toyotaro (moins long, bien plus quali, si ce n'est en terme d'écriture parce que bon ça reste du pur réchauffé...)
Tout ça pour remettre un peu le contexte : le film fait partie de DBS, une oeuvre maladroitement crossmédia. Et à ce niveau là, pour le coup, ça fait plus ou moins le taf. C'est pas con de réunir l'histoire de badack et celle de broly pour les inclure à la chronologie (même si j'interdis à quiconque d'en profiter pour louper le film Dragon Ball Z : le père de Son Goku, une pépite comme la saga n'en proposera visiblement plus.) Et l'histoire de Broly est pas si mal remaniée. Mais bon pour ce qui est de l'écriture, on en restera là, y'a eu mieux, on est dans DBS, on s'attend pas à grand chose et je crois que c'est pas vraiment ce qu'on vient chercher ici...
Qu'en est-il alors de la forme ? Bah ça a la particularité de présenter les aspects habituellement plus propres aux séries qu'aux films : des grooooosses variations de qualité graphique. Des sakuga en 2d, on en a. On en a même des trèèèès propres. Des idées de mise en scène, pareil. Des partis pris graphiques, carrément, mais alors il en demeure un que je ne comprends pas.
Le film est graphiquement ok jusqu'à ce qu'on entre dans l'action (et au vu de la série DBS, c'est déjà très cool.) Puis on arrive dans le vif du sujet, et là, c'est l'explosion, le sakuga Z, un plaisir pour les mirettes à chaque coup échanger entre Vegeta et Broly. Goku entre dans la danse et on voit les techniques d'animation changer, rotoscopie... Je ne saurais dire. Mais bon, ça passe. Jusqu'à ce qu'on nous serve une tape en pure CGI, et alors là, c'est le drame. J'irai pas jusqu'à dire que c'est dégueulasse, je salue même certaines intentions esthétiques. Mais le GROS problème de l'animation 3D, c'est que c'est creux. Une des plus grosses difficultés (au delà du fait que ça subisse indubitablement les évolutions technologiques à venir, et donc vieillisse très mal) reste la confrontation entre les matières. Le transfer de masse, la résistance d'un impact... Toutes ces conneries qui franchement, lors d'une tape entre Sayens, peuvent avoir leur petite importance komeme. Bah ça, la 3D le rend pas. A la place, on a des pantins numériques dont le poing de l'un se retrouve au même endroit, au même moment, que la joue de l'autre, mais c'est tout.
Tout ça pour donner un produit pas inintéressant pour sa pluralité en terme d'animation... Ou en tout cas qui me donne personnellement envie de me bouffer un making of aussi long que le film.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes C'est comme des animes, mais avec un seul épisode en plus long. et Films vus en 2024
Créée
le 3 nov. 2024
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