« Dragon Ball Z : La Menace de Namek » et « Dragon Ball Z : La Revanche de Cooler », sortis tous deux la même année, ont été produits pour le marché de la vidéo, et ne peuvent s’inscrire dans la série officielle. Il s’agit en effet de films se déroulant dans une sorte de réalité alternative, car même s’ils ne sont pas défranchis du cadre spatial et temporel initial, ils comportent quelques non-sens qui auront tendance à déstabiliser les puristes. Les deux films racontent la même histoire (d’ailleurs, cette critique s’applique à tous les films Dragon Ball Z, tant ils sont similaires dans leur déroulement), une attaque ou une invasion d’un nouvel ennemi, ou d’une nouvelle menace, le destin de la terre sauvé par Son Goku et ses amis, souvent dans la plus grande indifférence de l’humanité toute entière, nos héros qui se surpassent alors qu’ils semblent sur le point de perdre le combat, destruction de l’ennemi, happy end. Un schéma, voir un stéréotype, qui enfermera les films issus de la série Dragon Ball Z dans un carcan dont ils ne parviendront jamais à se sortir, là où Dragon Ball parvenait à proposer des scénarios plus originaux. La qualité de l’animation est équivalente à ce qui se faisait dans la série. En ce qui me concerne, je trouve ces vidéos un peu décevantes et je préfère largement la série de base.
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