Ah oui, c'est quelque chose, ce film... la fusion idéale entre les Power rangers et Vivel Dop (certains plans sont carrément repiqués à des pubs de gel), mais c'est au-delà de ce que j'ai pu m'imaginer.
On le savait que c'était nul, désastreux, pas fidèle une seconde au matériel d'origine (Goku a 18 ans, et lycéen !!), mais là, ça dépasse de loin ce que j'ai vu en matière de nanars.
On se marre tout le temps, tellement c'est du grand n'importe quoi, c'est très laid, personne ne joue bien là-dedans, et sans le caractère qu'avaient les personnages (Chow Yun-Fat fait vraiment pitié), mais ça ose des trucs qu'on croyait révolus, surtout dans un film qui a couté autant de pognon (environ 100 million de dollars !) : les monstres de Piccolo viennent tout droit d'épisodes de Sentaï, Goku qui se met à rêver de Chichi dans un moment ultime de kitscherie, des sfx ultra-voyants (surtout quand Goku doit traverser une mare de lave), de la musique digne de Bontempi, et un tel irrespect pour l'oeuvre de Toriyama frise le génie.
On ne peut pas trouver ça mauvais, tellement ça devient drôle (la tranformation de Goku en Oozaru est à pleurer de rire, sans oublier le fameux kamehameha, où l'on a impression que l'acteur va mourir en direct, tellement ses veines explosent), on frise le génie d'une certaine façon.
Non seulement, la plupart du staff ne pourra certainement jamais se relever d'un tel nanar, mais, au second degrè, ça en devient très marrant, mais il faut que les gens se disent que Dragon Ball, c'est inadaptable en live.