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Après l’acceptation de soi du premier épisode, la prise de responsabilité induite par l’âge adulte du second, c’est au tour de l’importance des relations de prendre leur essor dans ce volet conclusif. Un opus plus beau encore grâce à un autre pas dans énorme dans le travail d’animation, les textures et la gestion des lumières. Tout ceci mis au service d’une histoire touchante qui en profite pour élargir encore son univers.


The Hidden World voit les liens qui unissent nos protagonistes approfondis. Toothless rencontre sa Light Fury et rentre en mode grand séducteur. D’abord un premier rencard qui livre un raté de Cyrano, provoque l’hilarité dans une imitation des paradisier qui rappelle les meilleurs documentaires narrés par Attenborough (et qui atteste du travail de recherche des équipes, hybridant les animaux du réel pour créer leurs bestioles), et un croquis gagnant qui bâtit sur les acquis des aventures précédentes. Puis une magnifique parade aérienne, délestée de cavaliers et se passant ainsi de mot pour véhiculer ses émotions, où le tumulte orageux du doute se dégage pour laisse place aux aurores d’un amour bourgeonnant.


En parallèle de ça, la relation entre Hiccup et Astrid, jusqu’alors au second plan, est enfin approfondie. La simplicité de leurs échanges, sans la sempiternelle prise de bec de milieu de métrage, dévoile une complicité aussi crédible qu’attendrissante. Un épisode sous le signe de Cupidon donc.


Mais pas que. Par l’entremise d’un méchant qui rappelle le Javier Bardem de Skyfall, c’est la réalisation qu’il va falloir se séparer de son ami le plus fidèle qui étreint Hiccup. Chacun doit grandir de son côté pour permettre à l’autre de s’épanouir en indépendance dans son couple. L’issue, si elle est inéluctable, est satisfaisante pour les protagonistes comme pour les spectateurs. Pas une finalité, mais une étape nécessaire. Le monde caché est celui qui se trouve dans nos attaches avec nos proches.


Dean Deblois conclut la trilogie de la plus belle des manières. Et si l’arrivée imminente d’un inutile remake live action du premier volume n’a rien d’encourageante, cela laisse supposer que les films originaux seront eux intouchés, du moins pour un temps.


Créée

le 19 déc. 2024

Critique lue 4 fois

Frakkazak

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