Assailli de rêves érotiques où il y croise une jeune femme, Draguse, adepte de la magie noire, un écrivain en perte de vitesse est sommé par son éditeur d'écrire un roman avec du sexe, alors que c'est l'histoire dont il est le spécialiste. Afin de trouver l'inspiration, il va rencontrer d'autres femmes que sa compagne et s'isoler dans un manoir qui lui rappelle des souvenirs.
Clairement, Draguse est un film porno, mais qui essaie d'apporter un peu de fond avec un soupçon de drame, voire de l'horreur. Mais il faut pour ça se farcir des acteurs et actrices mauvais comme tout, qui ânonnent leur texte, et du cul même pas drôle. Car si on compte des scènes avec pénétration, il n'y en a que deux, avec des doublures parfois pas discrètes, mais même ça ne rend pas le film intéressant. Quelque part, on pense un peu à divers films où l'auteur est en manque d'inspiration, mais ils sont plus rythmés que Draguse, où les filles se caressent parfois comme si elles allaient à l'abattoir.
Restent quelques plans quasi-documentaires où l'écrivain, en allant à son rendez-vous avec l'éditeur, passe devant des cinémas de 1975 où les films pornos étaient légions, avec les seuls titres comme accroche, vu que tout le reste était interdit par la législation en cours.
Mais il n'empêche que c'est mortel d'ennui.