C'est bien simple, j'ai détesté.
Tout ce nia-nia-nia de l'idylle juvénile mal à l'aise dans un coin rural étasunien aurait pu être charmante (ou en tout cas agréablement regardable) s'il ne retombait comme un soufflé.
Passé disons la première demi-heure, on sait clairement que l'on s'est embarqué pour un aller simple pour l'ennui, et la progression de l'intrigue nous convainc sans peine de se laisser gagner par le désintérêt le plus profond.
Mais le pire réside sans doute dans les vingt dernières minutes où le drame et le fantastique se mêlent pour, non pas asséner au spectateur un dénouement surprise salutaire, mais bel et bien une gifle mélodramatique du pire effet. C'est là que j'ai perdu toute sympathie pour ce long-métrage.
Ne parlons même pas de l'idée qu'il participe à propager (consciemment ou non): si c'est pour nous dire, sans aucun style ni renouvellement narratif, que les histoires d'amour homos finissent mal, merci bien mais on se passera de cette purge.
Je suis totalement subjectif; de la manière dont je l'interprète, dont je le reçois, ce film, sous un angle ou sous un autre, est une perte de temps dont il n'y a aucun bénéfice à tirer.