Dreamland est ce type de film qu'on a vraiment envie d'aimer sans pour autant y arriver. Ce dernier porte pourtant bien son nom
car arrivé à la conclusion il m'est impossible d'affirmer avec certitude si ce à quoi nous assistons n'est pas juste le fruit du travail cérébral du protagoniste ou pas.
Tout est brillamment mis en place pour chambouler les repères spatiaux et surtout temporels. Des personnages qui semblent tout droit sortir d'une autre époque : un valet, un justicier, un antiquaire, Yubistume, une courtisane, un vampire, un héros de la mythologie romaine, une comtesse et un Olivier Twist.
Seulement je n'ai pas réussi à accrocher au récit. La trame de fond qui est de prime abord intéressante qui évoque la corruption et l'avilissement d'une élite cosmopolite à laquelle plus aucunes limites ne peut être posées à leurs désirs, est malheureusement trop caricaturale pour être prise en sérieux. Mais au fond, je ne pense pas que le film se situe là mais sur un autre aspect.
Cet aspect onirique me laisse un sentiment ambivalent entre agacement et agréable sensation.
Le charismatique acteur principal réussi quand même à nous faire tenir de bout en bout. Le Tony Montana local et le type qu'ils ont pris pour jouer le taré de service s'en sortent pas trop mal. Ils m'ont fait arracher quelques rires.
Donc ça va en fait. On ne va pas se plaindre davantage.