Dredd par cityhunternicky
Issu du comics du même nom et remake de Judge Dredd, Dredd nous parle d’un policier, qui est en plus juge et bourreau dans un futur apocalyptique.
C’est vrai que ça n’était pas évident de passer, pour ma part, de ce nanar de Judge Dredd à la nouvelle version. Spécialement parce que je n’ai jamais lu l’oeuvre originale et donc que je n’ai pas de comparatif sur la plus grande fidélité annoncée de cet opus. Malgré tout cela, c’est avec plaisir que j’ai découvert ce nouveau film qui m’a apporté ce que j’attendais de lui. En s’éloignant du côté kitch et en mettant le monde apocalyptique entre parenthèses, c’est vraiment un nouveau personnage que l’on découvre.
Car ce film tient du huis clos et non de la découverte de l’univers du comics. On arrive très rapidement dans une tour qui offre un lieu idéal au déchaînement de la violence qui caractérise ce type de monde. Sans être oppressante, c’est avec plaisir qu’on suit à la trace ces deux juges, dans leurs combats multiples qui ne font pas mal aux yeux par des mouvements de caméra répétés. J’avoue que la 3D m’a semblé encore une fois inutile, vu le peu de vrais grands espaces.
J’avoue aussi que les ralentis ne sont absolument pas perturbant pour ma part, bien qu’ils soient beaucoup trop présents, ralentissant parfois l’histoire de manière inutile. Karl Urban joue un Dredd convainquant, du moins pour la partie « moitié de visage qui fait la gueule ». Il est aussi crédible dans l’action et la voix. Olivia Thirlby est un peu moins bonne. Étant là pour l’aspect féminin, son personnage n’a que peu d’intérêt et elle exprime pas grand chose. Heureusement les méchants, et surtout Lena Headey, rattrapent ces manques sans être trop caricaturaux.
Dredd offre ce qu’il annonce : un carnage constant avec peu de sentiments, du sang, des explosions et un scénario minuscule. Manque de boobs.