Complètement Bad Ass et ultra décomplexée, une tranche d'action 90's remasterisée qui assure grave.
Contrairement à la première adaptation, le sentiment de fidélité au comics d'origine ne fait aucun doute : Des personnages jusqu'à l'esthétique générale, l'amour de la BD semble intacte. Cette esthétique justement est l'un des grands points forts du film qui s'annonce dès les premières images comme essentiellement visuel.
Le scénario, aussi limité qu'un jeu de shoot en salle d'arcade, profite alors de sa simplicité pour exploiter au mieux plusieurs de ses concepts. Ainsi la drogue provoquant des slow motions hallucinés /et hallucinants/ ou encore les pouvoirs psy d'Anderson, trouvent leur place au milieu du foutoir ambiant, si bien que l'on finit par s'en languir les séquences dédiées.
En sommes : Quelques répliques cultes, un personnage qui ne se trahit jamais , une recrue qui rajoute la touche manquante (et à la bonne dose) , une femme bien psycho en big boss qui apporte un peu de fraicheur au postula rétro (assumant le féminisme du film) , et surtout un spectacle d'ultra violence sur-vitaminé qui s'en donne à coeur joie.
Les amateurs du genre ont trouvé leur nouveau film pop-corn. Simple et efficace.