Dans la descente aux enfers des bas-fonds, le sang peint l’échec existentiel, la perceuse hurle la haine de soi. Patchwork expérimental. Le film met du temps à démarrer et s’étire dans des scènes ennuyeuses. Une sorte de brouillon de ce que Ferrara fera plus tard : des effets de style, ambiance glauque, sinistre et un fond pessimiste ( no future...) avec des prémisses qu’on retrouve dans d’autres films ( église, symboles religieux , la nonne, statues pieuses et les crucifix) Une expérimentation qui au final génère un peu d'ennui malgré quelques scènes gore et la musique punk. Pourtant , l’idée est intéressante, de faire de son personnage de tueur un peintre confronté à l’échec qui perd la raison dans les affres de la création qui n'aboutit pas. Et qui s'en prend à des personnes à travers lesquelles il entrevoit l'échec de sa propre existence.